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La température monte dans les eaux côtières et estuariennes

Alors que la canicule sévissait sur la métropole, sur la dernière semaine de juin 2019, les températures des eaux côtières et estuariennes se sont aussi réchauffées, jusqu'à des seuils inhabituels.

Le réseau d'observation MAGEST  suit en continu et de façon automatisée la qualité physico-chimique des eaux de l'estuaire de la Gironde sur 7 stations réparties de l’embouchure (Le Verdon) jusqu’à Cadillac sur la Garonne et Libourne sur la Dordogne. Des sondes multi-paramètres mesurent la turbidité, la salinité, température et la teneur en oxygène dissous des eaux de surface.

Alors que la canicule sévissait sur la métropole, sur la dernière semaine de juin 2019, les températures des eaux côtières et estuariennes se sont aussi réchauffées, et pour certaines stations, ce réchauffement a été très rapide  : près de 3.4°C supplémentaires dans les eaux de la Garonne aval à Bordeaux en 8 jours, pour culminer à 25.4°C le 1er juillet 2019. Cette hausse est encore plus importante (+5°C) plus en amont, à Cadillac, l’influence marine devenant négligeable.

Alors que plus en aval, sur la station du Verdon, la température maximale journalière atteignait 21.5°C dès le 27  juin 2019.

Début juillet, l’augmentation de la température de l’eau s’est poursuivie avec les températures encore élevées dans le Sud-Ouest, pour culminer à 26.5°C le 9 juillet à Bordeaux et 27.3°C à Libourne (Dordogne aval).

Ces fortes températures de l’eau sont inhabituelles et fort préjudiciables à la qualité de l’eau. Combinées aux forts coefficients de marée du début du mois de juillet 2019, et aux teneurs élevées en sédiments des eaux, elles favorisent une diminution accrue de l'oxygénation des eaux à l'aval de la Dordogne et de la Garonne. 

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