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Les façades métropolitaines françaises ont connu plusieurs vagues de chaleur atmosphériques et marines intenses au cours de l’année 2022, identifiée comme l’année la plus chaude enregistrée en France. Cet atelier propose de revenir sur ces événements extrêmes et de croiser les jeux de données multiples, issus de mesures in situ et d’outils numériques, pour

1. étudier leurs impacts sur l’océan à plusieurs échelles spatiales et temporelles sur les différents compartiments de l’écosystème, et
2. identifier les besoins des gestionnaires des politiques publiques pour des adaptations dans le contexte de la crise climatique et la perspective de probables futurs événements.

Cet atelier a obtenu un financement dans le cadre de l'Appel d'Offre Animation Scientifique Transverse coordonné par l'Infrastructure de Recherche ILICO et auquel est associé l'Office Français de la Biodiversité (OFB).

Dates

Un atelier préparatoire aura lieu le 5 mai 2023 en visioconférence pour préciser les objectifs, les méthodes et jeux de données qui seront utilisés lors de l’atelier de juin, ainsi qu’à recueillir et synthétiser les attentes et les intérêts des participants. 

L’atelier démarrera le 26 juin après-midi avec une session plénière, ouverte à tous (en mode hybride pour ceux qui souhaitent participer en visio), et se terminera le 28 juin à midi par une synthèse des ateliers. Le 27 juin, des discussions et ateliers pratiques d’analyses et de partages de données seront organisés.

Inscription

avant le 2 mai sur le lien d'inscriptions

Contexte

Les vagues de chaleur océaniques peuvent avoir de nombreux impacts, parfois à long terme, sur les écosystèmes marins (e.g. modification dans la distribution des espèces, migration, mortalité massive, ...), avec des impacts socio-économiques significatifs. Plusieurs études montrent une tendance à l’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée de ces événements extrêmes dans le contexte du réchauffement global (Oliver et al., 2018; Darmaraki, 2019).

Les façades métropolitaines françaises ont connu plusieurs vagues de chaleur atmosphériques et marines intenses au cours de l’année 2022, identifiée comme l’année la plus chaude enregistrée en France. Nous proposons de revenir sur ces événements extrêmes et de croiser les jeux de données multiples, issus de mesures in situ et d’outils numériques, pour (1) étudier leurs impacts sur l’océan à plusieurs échelles spatiales et temporelles sur les différents compartiments de l’écosystème, et (2) identifier les besoins des gestionnaires des politiques publiques pour des adaptations dans le contexte de la crise climatique et la perspective de probables futurs événements.

Plus d'information

• sur le site web ILICO : programme, organisation,..
• Contacts : Caroline ULSES (Coordinateur Scientifique du SNO SIROCCO), Laurent Coppola - coordinateur du SNO MOOSE, Nicolas Savoye - coordinateur du SNO SOMLIT, Guillaume Charria - coordinateur du SNO COAST-HF